Extinction de masse...
Publié le 13 Juillet 2017
Il y a quelques jours, on apprenait par une étude de chercheurs que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Ce qu’ils nomment « un anéantissement biologique » ou une «défaunation» aux conséquences «catastrophiques» pour les écosystèmes et aux impacts écologiques, économiques et sociaux majeurs. Ils ont calculé que les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années.
Sans forcer le parallèle, on pourrait dire que notre pays a connu récemment une autre extinction massive: celle de l'homo politicus gallicus. L'année passée a vu la disparition d'une pléthore de grands fauves qui régnaient en maîtres sur la savane ou la jungle gouvernementale française depuis des lustres - et des lustres surchargés de pampilles réfléchissantes et mordorées...
Jugez-en plutôt par vous-mêmes: Sarkozy, Fillon, Juppé, Hollande, Bayrou pour les chefs de meutes mais aussi bon nombre d'ex grands encornés au sein des hardes. Dans le bétail republicanus, notons les disparitions soudaines de Raffarin, Baroin, Chatel, Copé, NKM, Guaino, Alliot-Marie, Lefebvre, Didier, Peltier. Et Rama Yade, gazelle hors territoire de chasse. Dans le troupeau socialistus, on déplore celles de Hamon, Montebourg, Vallaud-Belkacem, Sapin, Valls, Cambadélis, Peillon et quantité d'autres moins connus. Quant au cheptel éparpillé ecologis, il pleure l'absence de Duflot, Jadot ainsi que Waechter avec son toupet et le farfadet Bennahmias. Sans oublier un Poisson en eau trouble quoique bénite et le duo fun Cheminade et Asselineau.
Tout ce beau monde a été emporté comme fétu de paille par la bourrasque macronensis qui a balayé le pays ne sauvant que quelques rescapés sachant prendre le vent. On les reconnaît: . Le Maire, Philippe, Darmanin, Solère, Colomb, De Rugy, Pompili. Hier, marginaux du troupeau, aujourd'hui associés au repas des grands fauves. Et ne manquant pas d'un appétit charmant.
A tous ceux-là s'ajoute le combat pour sa survie du groupuscule néanderthalien lepenis réduit à sa plus simple expression. Sa défaite semble avoir réveillé son goût immodéré pour l'anthropophagie et le reniement du culte des ancêtres tutélaires. Leur dilemme: animistes ou anémiés ?.. Drôles d'animaux, en tout cas !..
A noter aussi la survivance d'une étrange tribu d'aborigènes se disant insoumis, allant dépenaillés, vivant dans le culte du chef charismatique, de sa parole messianique et ayant pour totem une figure complexe avec des traits d'inspiration bolivaro-trotsko-léninoÏde. Même si, par ailleurs, ils ont adopté les avantages de la modernité et sont adeptes de Youyoutube pour transmettre leurs messages et de bitcoins pour organiser et capitaliser leurs échanges monétaires. Tout en se nourrissant de quinoa et de jus de carotte qu'ils prescrivent aux damnés de la Terre. Bref, une petite troupe bigarrée qui ne se mouche pas du coude et qui veut y dire..
Après une minute de silence navré pour ces "Chers disparus", dépêchons-nous de les oublier. Sans remords ni regrets éternels. Place au renouveau !.. MB
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